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Injustement méconnu du public, Jean Vendome a révolutionné le monde du bijou, l’érigeant au rang d’art, au cours d’une carrière longue de soixante-sept ans. Auteur d’un fabuleux répertoire, riche de plus de 30 000 bijoux singuliers – souvent uniques –, Jean Vendome n’a cessé, en véritable artiste, de décloisonner les frontières entre la sculpture, la photographie, la peinture et le monde du bijou. Avec pour seule et unique ambition : réinventer les formes et sublimer la beauté naturelle des pierres.
"Le bijou est un art
et non un produit de consommation."
Né le 18 avril 1930, Ohan Tuhdarian a passé les neuf premières années de sa vie à Lyon. Ses parents, d’origine arménienne, travaillent de leurs mains – son père est forgeron et mécanicien de formation, sa mère est dans le tissage. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la famille déménage à Épinay-sur-Seine, en banlieue parisienne. Ohan (Jean en arménien) est un enfant fragile : à 11 ans, les médecins lui diagnostiquent une affection pulmonaire.
Jean Vendome à la Une d'un magazine japonais
Envoyé dans l’Aisne pour se refaire une santé, le jeune garçon trouve sa voie. Un jour, il récupère dans un champ un bout de carlingue d’un avion écrasé. Il martèle la tôle, la transforme… jusqu’à y faire apparaître le visage du Christ. Pour le futur joaillier, qui prendra plus tard le nom de Vendome, cette métamorphose agit comme une véritable révélation.
Ses problèmes pulmonaires finissent par se stabiliser, mais pas question pour Jean de retourner sur les bancs de l’école. À 13 ans, il entre en apprentissage chez son oncle maternel, le joaillier Der, au 15 rue du Faubourg-Montmartre, à Paris, où il acquiert durant cinq années un savoir-faire et une technique irréprochables.
Dès son plus jeune âge, Jean suit aussi des cours de dessin qui rapidement mettent en lumière son talent précoce. À l’âge de 15 ans, en 1945, l’adolescent obtient le Premier Prix au concours de dessin de la Ville de Paris et reçoit une bourse d’État.
La fin de la guerre marque aussi le début des quatre ans d’enseignement de Georges Göbel et Dina Level, éminents experts qui lui donnent ses tout premiers cours de gemmologie. Entre eux, naît une amitié profonde, cristallisée par la passion des pierres.